Le ceinturon M36:
Le ceinturon Mle 1936 équipe toutes les troupes américaines durant la seconde guerre mondiale. Très simple d’utilisation, il se différenciera par rapport aux autre par son ingéniosité. En effet, des systèmes de fixations sont présentes tout autour du ceinturon afin d’y accrocher tout le matériel (gourde, pelle, pioche, holster, porte carte, portes chargeurs…). Tout ceci s’accrochait grâce à des tiges métalliques s’emboîtant dans le ceinturon.
Le GI n’encombrait alors pas son sac de tous ces objets, et ils étaient à porté de main car ce ceinturon se portait au dessus de la veste, au niveau de la taille. De plus, il était beaucoup plus pratique que le ceinturon de cuir. Celui-ci était moins cher à produire et plus facile à entretenir (le tout était constitué de forte toile de colon tressé, fort léger). Son système d’accroche en T permet au soldat d’être rapidement prêt, ce qui est encore un point fort de ce système (Pour le fermer, on appuie sur les extrémités du ceinturon et on emboîte l’ergot en forme de T).
Le ceinturon M1923:
Le ceinturon porte-chargeur Mle 1923 était une pièce maîtresse du fantassin américain. Le système d’ouverture et de fermeture est le même que le ceinturon simple M36. Bref, rien ne change à part les portes chargeurs, cousus à la ceinture. Il était possible d’emmener 10 clips à M1 Garand dans cette ceinture, grâce aux 10 portes clips (5 de chaque côté). Ceux-ci étaient fabriqués dans le même matériau que le ceinturon M-36, et étaient composés d’une pochette à rabattre avec une pression. Le clip se plaçait à l’envers (les cartouches vers le bas), et une double sécurité pour ne pas les perdre était formée de deux pressions (une petite bande au contact du clip, invisible quand le grand rabat était fermé, ainsi que le rabat proprement dit qui lui est visible).
La taille était réglable derrière la ceinture (entre les 5 portes-chargeurs) par un système de boucles. Sur les portes chargeurs, se trouvaient les œillets en bas afin d’accrocher la gourde, pelle ou pioche, et le pansement individuel, et sur le haut d’autres oeillets pour y accrocher les bretelles M-1936 ou M-1944, ou bien les bretelles du haversack M-1928.
Les bretelles M-36:
Ces bretelles sont faites pour limiter le poids du paquetage sur les épaules et la taille du soldat. Elles sont faîtes de deux parties réglables (avec un système de boucles) qui se dédoublent en un « V » inversé aux épaules. Ces bretelles s’attachent au ceinturon par 6 points d’attache (2 devant, 2 derrière et 2 sur les côtés), ce qui assure un bon maintient de l’ensemble. On peut y fixer divers objets grâce aux points d’arrimage qu’elles contiennent, comme le havresac par exemple.
