
La tenue de saut modèle 1942 se composait de la veste et du pantalon Modèle 1942. Alors que les paras ne disposaient que d’un ensemble HBT pour le combat ainsi que pour leur entraînement, cette tenue fût jugée peu pratique pour le combat…
Dès 1941 une nouvelle tenue fut donc mise en place. Celle-ci serait de teinte OD N°3 et elle serait munie de poches cargo à fermeture à pression. Quelques modifications seront nécessaires afin que, dès 1942, elle soit distribuée aux troupes… Cette tenue connut tout d’abord le combat sur le front méditerranéen, mais elle fut jugée trop fragile. C’est pourquoi pour le débarquement de normandie, 90 % de ces tenues seront renforcées à l’aide de bouts de toiles de tente ou de grosses pièces de tissus sur les genoux et sur les coudes. Ensuite, deux sangles, cousues à l’entrejambe permettent le maintien des poches cargo sur les jambes, pour éviter que celles-ci ne bougent trop.
La veste M-42

Elle est résistante au vent et à la pluie. Une ceinture de hanche est attenante à la veste et elle se ferme grâce à une boucle métallique. Selon les fabricants, la poches de torses seront plus ou moins inclinées (voir pas inclinées) afin de permettre un meilleur accès aux poches. Tout se ferme avec les boutons à pression (manches, poches…).
Comme vous le verrez sur les photos ci dessous, une TL-122 ou une grenade peut être placée dans une des poches de poitrine en plaçant le crochet dans la boucle de la poche, qui peut se refermer et laisser la TL ou la grenade visible et surtout à portée de main. De plus, afin d’améliorer l’aération de la veste, 4 trous sont placés sous les aisselles. (Photos personnelles et photos du livre: GI, guide du collectionneur en dessous)

Le pantalon M-42
Il se compose de deux poches latérales ainsi que d’une poche gousset, 2 poches revolver et deux poches aux cuisses. Le bas du pantalon est taillé de façon à mieux rentrer dans les rangers. Enfin, la couleur et le matériau est le même que pour la veste, c’est à dire en popeline de coton imperméable et de couleur OD N°3.
